Il fut un
temps de vide installé partout
Dans toutes
les pièces et dans tous les espaces
Quand dehors
ou dedans n’avaient pas de sens
Quand même
les plis étaient inconnus
Il y avait
simplement des trous
Rondeur était le motif
Certains avaient
des yeux à remplir de visions
Certains avaient
têtes crânes cœurs
bouches dont les noms se
donnaient en sanglots
Certains dont
les noms étaient perdus il n’en restaient que des rafales
Certains avaient
des tempêtes à surmonter
Il fut un
temps de néant mais pas tant silencieux
Bruits et
vide s’entendaient bien jusqu’à devenir voix
Ce n’était
pas l’enfer il n’y avait pas de paradis
Ce fut quand
questions et réponses ignoraient la direction du langage
Quand les
mains n’avaient pas de doigts étaient impuissantes
Quand les
bras retirés quand les ailes ne volaient pas
Quand toutes
les pièces et les espaces auraient pu être ressentis comme amour raté mais la
notion d’amour était sans pertinence donc le sentiment était celui de l’entre
Un temps
quand obscurité ou lumière étaient indifférenciées personne nulle part n’aurait
pu déceler l’un ou l’autre
Certains avaient
des vagues et des mers à imaginer
Certains avaient
des peaux à tisser
Ce fut un
temps de pleine vacance
Aucune croyance
aucune vérité aucune voie à suivre
Cela aurait
pu être le royaume de la liberté
Personne n’aurait
compris une telle chose
Il n’y avait
aucun moyen de saisir quelconque liberté ou ce que quelconque valeur impliquait
Ce fut ce
temps précis qu’elle choisit pour mourir et renaître
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