Béatrice Machet # 223 Beam series-2

# 223 Beam series-2

Beam of light. It’s sharpness. The voice’s blade. Dry light. Is it a call what cuts from his ears to his diaphragm? One would first feel a caress. Something like chrome steel. Does consciousness resist or fade? Wouldn’t the cutting logic demand absence ? To give oneself notice to cyclically quit each time the beam is back? To be there only intermittently. Like the alternation of nights and days skimming the everyday life. Ordinary process though it holds on. No crumbling. Nothing but flesh. Its substance regenerated. Always. It will have the knifelike thing muted. 

Faisceau. Son tranchant. La lame d’une voix. Lumière sèche. Est-ce un appel ce qui taille depuis ses oreilles jusqu’au diaphragme ? On dirait d’abord une caresse. Quelque chose de l’acier chromé. Est-ce que la conscience résiste ou s’évanouit ? Est-ce que la logique de la coupe ne serait pas de s’absenter. Se donner congé cycliquement à chaque retour de faisceau. Ne plus y être que par intermittence. Comme l’alternance de nuits et jours au ras d’un quotidien. Banalité du procédé mais ça tient. Pas d’émiettement non. Rien que la chair. Sa substance régénérée. Toujours. Ça fera taire l’effilé.